Entrainement brulant ? (libre)

Je m'arrêtais devant ce moulin. Il était vieux, sale, détruit, vide, et plein d'autres choses encore.
Je pénétrait à l'intérieur et trouvais à mes pieds une grande barre de métal, idéal pour travailler à mes nouvelles inventions.
Je ramassais des bouts de bois morts y mis le feu d'un claquement de doigts. Je plaçais ensuite la barre métallique au dessus.
Une fois qu'elle eu bien chauffée, je la repris à pleine main. lorsque je réussis à tordre la barre, un bruit venant de l'extérieur attira mon attention.

Des le premier mouvement je sautais sur l'adversaire et commençais à l'attaquer.
Je ne me rendis pas compte que celui-ci ressemblais à ma chef.
Tout d'un coup, un couteau se glissa sous ma gorge et ma supérieure parla.

-a ta place j'arrêterais de m'exciter sur se pauvre clone...

A ce moment là, mon ancien adversaire tombât en poussière à mes pieds. A la vue de ce tas de sable gisant à mes pieds, je me contractais de rage. Je ne m'étais même pas rendue compte que ce n'était qu'un clone. Doucement la lame quitta mon cou et sa manieuse sortit de l'ombre.
Tandis qu'elle me détaillait elle dit.

-tu t'es entrainer depuis la dernière fois qu'on s'est vu!?

J'hésitais. Comment lui parler rapidement sans pour autant lui manquer de respect ? Je choisis donc la réponse la plus simple. Tout en ramassant la barre de métal tombée pas loin de là pendant mon combat, je fit sortir deux mots de ma bouche.

Un peu...

Alors comme çà je pourrais devenir plus puissante grâce à la haine. Et bien j'allais haïr.
Tout en réfléchissant à qui je pourrais convenablement haïr afin de posséder ces pouvoirs je finissait de forger ma barre métallique.
Celle-ci deviendrais un couteau, le même que ma dernière adversaire mais en plus classe, plus maniable.
Assise un peu plus loin, la chef m'observais tout en semblant perdue dans ses pensées.
Je finit par couper le métal qui gênais la finition de mon arme. Ce morceau tombas à terre dans un bruit mat.
Je regardais ma supérieure. Pourquoi ne pas commencer l'entrainement maintenant ? Elle dut voir ce que je voulais car elle réalisa mon souhait en disant

-tu veux te battre!? alors viens seulement...je t'attends!

Elle m'attendais ? J'allais donc tester ma nouvelle arme. Je lançais donc la dague dans la direction de mon "ennemie". Celle- ci siffla en s'approchant dangereusement de la contrôleuse de sable

Elle détourna mon arme de jet. En même temps si elle n'avais pas été capable de la dévier elle n'aurais pas été nommée chef.
Elle bondit sur moi. Sa cape s'envola en dévoilant des habits d'écolière japonaise. Je me demandais pour qui elle avais bien pus s'habiller ainsi. Je repris mes esprits au moment ou elle était sur moi.

J'essayais maintenant de parer les coups de plus en plus puissants.De plus j'étais ralentie par du sable qui s'agrippait à mes pieds. Je me servis donc de ce poids, soulevais mon pied du sable et l'envoyais dans la tête de ma chef avec tout le sable qui l'entourais. Sa passe ou sa casse.

Il y avais beaucoup de sable autour de moi. Trop même. Il s'accrochais à moi en m'alourdissant.
Par chance, mes bras n'étaient pas encore pris dans ce démangeant étau. Je pris donc ma lanière et la projetais en l'air.
Celle-ci s'enroula autour de l'une des poutres apparentes du vieux moulin, ses pics s'enfonçant dans le bois mou. Je tirais d'un coup sec ce qui me permis de sortir de ma sabloneuse prison et d'atterrir sur l'une poutres du plafon un peu plus loin.

De mon perchoir je pouvais observer mon capitaine qui regardais en l'air. M'avais t'elle vue ? Je n'en étais pas sure.Je décrochais doucement la première des lames sur mon arme. Je l'envoyais dans la direction d'Aria.
Le métal siffla, un cris strident qui couvris tout les bruits du moulin. Y compris ceux de mes pas alors que je me déplaçais sur un autre bout de bois.
Maintenant positionnée sur une autre poutre je défit deuxième lame.

Au moment ou je la lançais sur mon chef, elle s'embrasa.
Surement surprise, ma cible ne pus empécher la lame incandescente de l'effleurer commençant, au passage à bruler une partie de sa jupe déja courte. L'eclat metallique s'enfonça dans le sol et commença à enflammer une planche aux alentours.
Je commençais à ressentir une vive douleur à la tête et dus me concentrer pour débloquer la troisième lame de mon arme.
Une fois celle-ci défaite, je la projetais dans la même direction que les préciédentes.
Le morceau de métal rata mon capitaine et vint se planter pas loin d'elle, sur une planche enflammée. Au moment ou elle toucha le bois incandesçant , elle explosa.
Des petits bouts de métal en fusion partirent de toutes parts. la majoritée dans la direction d'Aria. Un épais nuage envelloppa l'endroit de l'impact et ses alentours.

La pousière m'enpêchais de distinguer quoi que ce soit mais je me doutais bien que mon chef n'étais pas mort. si je l'avais bléssée c'est que j'avais eu beaucoup de chance.

Je m'apprétais à préparer ma quatrième lame lorsque les douleurs à la tête devinrent insoutenables.
Ma vue se brouillait et mon bras me brulait tandis que je me courbais de douleur sur mon perchoir.

Le Jagan m'avais achevé. Il avait détruit les dernières résistances qu'il me restait.

Des voix commencèrent à remplacer mon mal de crane. Elle m'ordonnaient de suivre mes instincts... de tuer la personne en face de moi... de tout bruler.
Je ne pouvais plus y résister. Mes cheveux commencèrent à s'embraser tandis que ma vue se brouillait.
Le bras que j'avais caché par un long gant de tissu me brulait. La brulure commença à envahir tout mon corps .
Je bondis sur Aria entaillant le masque qu'elle venait de remettre. Si seulement sa avais été son visage.
Je ne me contrôlais plus et écoutais ce que la voix m'ordonnait de faire. J'avais envie que sa s'arrête mais aussi que sa continue.
Je bondis vers ma chef. Usant de toutes mes forces pour la détruire. Mon arme voltigeais dans un but meurtrier. Chef ou pas si je la touchais il n'y aura aucune différence.

J'étais coincée ! Les couteaux sous la gorge fit son effet sur la pierre comme sur moi !
Je m'immobilisais volontairement et tentais de lâcher mon épée malgré mes mains enserrées dans un sablonneux étau. Les voix semblaient mécontentes. Elles se calmèrent petit à petit et laissèrent ma tête en paix. Les envies de meurtres se calmèrent d'elles mêmes. En y repensant, j'aimais bien ces pulsions, tout réduire sur son passage sans se poser de questions. J'abandonnais tout de même l'idée de trucider tout les gens qui passaient, sa aurais été vide après.
En y repensant, c'était le Jagan qui avait fait sauter mes derniers murs de défenses. Si sa ce trouve seule cette arme pouvait faire sortir mon agressivité de mon esprit. Pour l'utiliser je devrais alors avoir recours à ma chef ? Sa ne me plaisais pas d'être dépendante.
Mon corps, maintenant entièrement détendu attendais sagement que le sable me relâche et que les lames s'éloignent de ma gorge.

-tu as encore des progrès a faire... du genre le contrôle de soi mais c'est pas mal pour un début... je suppose que tu as encore de l'énergie a revendre...

Je me laissai tranquillement glisser avec le sable puis me remis debout. En ramassant mon arme, je me rendis compte que je tremblais un peu. Ce combat ne m'aura tout de même pas laissée intacte. Je pensais à la maitrise de sois. comment y arriver ? Pour le moment ce n'étais pas la chose la plus urgente. Il fallait que je reprenne des forces. Je fouillais donc dans ma poche pour trouver une tablette de chocolat. Elle ne semblais pas avoir trop souffert. J"en pris un rangée puis, m'approchant de ma chef, je lui tendis le reste du paquet. C'était mon supérieur et on m'avais toujours appris à partager.
Et puis le chocolat ne fait de mal à personne.

Bein elle ne voulais pas de chocolat. tant pis je le mangerais à sa place. J'entamais donc la part de chocolat désormais mienne.
Il va falloir que je lui fasse un nouveau masque. Pour cela il fallait que je prenne l'original. Elle n'allait pas apprécier sa mais c'était le prix à payer pour avoir un nouveau masque.
Je tendis la main et dit

Si vous voulez que je répare il va falloir que vous me le laissiez pour que je puisse faire un moulage. Ou alors il faut que je prenne mes mesures sur votre visage.

Maintenant c'était à elle de voir. Allait-elle me le laisser ou alors je devrais m'approcher d'elle pour prendre des mesures sur son visage. J'étais sure qu'aucun des deux ne l'enchanterais mais bon si elle voulais un nouveau masque il faudrait en assumer les conséquences.

Le masque avait délicatement glissé dans ma main. S'en était mieux ainsi, au moins je n'aurais pas à la toucher contre son grès.
Je soupesais délicatement le masque puis l'observais dans tout les sens. Un magnifique masque superbement équilibré et dont les qualités de protections.
Je commençais déjà à prendre des mesures. sous l'œil observateur de mon chef.
J'avais toujours un peu peur que la marque reprenne le contrôle sur moi. Il allait falloir que je m'entraîne encore plus.
Maintenant je regardais Aria et attendais les nouvelles directives.

Je regardais mon chef, qui, il y a quelques minutes semblait partie à l'autre bout de l'univers. Maintenant elle me scrutait de ses profonds yeux bleus. Sans son masque on aurais dit une autre personne, plus humaine, plus abordable, peut être même plus gentille.

-alors tu as finit de prendre tes mesures!?

Je hochais la tête en signe d'acceptation. Je le rengeais toutefois dans une de mes poches. J'avais marqué conscientieusement toutes les mesures dans ma tête et sur mon bras afin de ne pas les oublier. Maintenant il allait falloir que je me procure les matériaux qui allait me servir pour cette commande. Je commençais donc à scruter le sol dans le but de trouver ce qu'il me manquais.
Ce masque était maintenant ma priorité.

J'avais trouvé ce qu'il me fallait. Je déchargeais le tout près d'un tas de bois que j'enflammais. Après avoir mis les morceaux de métal dans la braise je sortit une orange. Il allait falloir attendre que le métal fonde bien pour pouvoir le transformer et le modeler à ma guise. Maintenant que je n'avais plus rien à faire je m'acharnais posément et doucement sur la peau rugueuse de mon orange. Du coin de l'oeil j'observais ma chef qui maintenant s'occupais de ses katanas. Il semblaient d'ailleur fait d'un métal que je ne connaissais pas. Ces armes m'intrigaient mais il fallait que je me préoccupe d'abord du masque.

La main dans le feu j'observais mon chef vérifier si son arme était bien nettoyée. Au bruit on pouvais ressentir le parfait équilibre de l'objet. C'était une très belle pièce. Tandis qu'Aria rangeais son arme et commençais à nettoyer l'autre je pris les métaux qui fondaient presque. Je ressortit le masque et vidais ma gourde à l'intérieur. Je versais maintenant le métal dans le masque ce qui fit déborder l'eau dans de grands bruits de vapeur. Tandis que ma capitaine vérifiais sa seconde arme en la faisant voleter dans de grands bruits de lame, je plongeais mes mains dans le masque recouvert d'une couche de fer en fusion. Le but était de redonner la même forme au nouveau masque que l'originel. Maintenant il allait falloir laisser reposer pendant autant de temps qu'un gâteau au chocolat tout droit sorti du four.
Je le mis donc au soleil afin qu'il sèche bien comme il le fallait et finit par tourner en rond en attendant que le masque se durcisse. Bientôt il ne manquerais plus que la peinture à ce nouveau masque.