Entrainement brulant ? (libre)

Je sortis de ma rêverie au moment ou ma chef semblait me proposer des informations sur ses lames avant d'ensortir une troisime. Celle-ci noire comme un morceau de Graphite dans lequel l'arme aurait été sculptée. Je prenais cette question comme le fait qu'il fallait que j'arrête de la regarder et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'admirer ces armes parfaites. Finalement je me retournais et recommençais à tourner comme un lion en cage. Je m'ennuyait. Finalement je me résolu à aller voir comment se passait le refroidissement du nouveau masque. Celui-ci serait bientôt à point et pourrait être retiré du moule. Je pris donc le feu, le faisait passer de son foyer à ma main et commençais à jouer avec. Enfin je sortis des marshmallows de ma poche et les fesait griller dans les petits feu se trouvant sur mes doigts. Dans un instant il serai prêt et je pourrai me régaler avec

Au moment ou j'allais mettre l'un de ces délicieux marshmallows cuit à point, une lame siffla, empala mon précieu amuse gueule et l'enfonça dans le mur. J'était déçue, j'avais reconnu au sifflement de l'arme, le sabre de mon chef. Je me retournais pour la regarde s'approcher à pas lents et retirer rapidement son arme qui pourtant semblait bien encastrée dans le mur. Elle la mis entre le soleil et elle afin de bien lever la poussière présent à cause de l'impact en disant.

-ses armes ont appartenu au chef avant moi... c'est un peu si tu veux l'héritage de chef en chef. il parait que les lames de ses katana sont indestructible. et en faisant tomber un nombre incroyable de tête et de soldat ennemis au front j'ai rendu cette lame aussi noire que mon coeur.

En vérité je me moquais totalement de l'histoire de ces armes. Même si je mimait sans aucun problème la fille interréssée. Ce qui, en revanche, aurais pu me passionner était l'histoire de ces armes avant qu'elles ne soient assemblées et prêtes à l'emplois.J'aurais même apprécié rencontré le créateur si, bien sur, il était toujours en vie, ce qui m'éttonerais. Tandis qu'elle rangeais sa précieuse arme, je scrutais l'intérieur de l'impact afin de voir si mon malheureu bonbon ressemblais encore à quelque chose. N'apercevant rien, je mangeais sagement et calmement mes autres sucreries encore chaudes, me "lavais" les mains en les désinfectant avec le feu qu'il me restait et m'approchais du masque reposant dans son moule. Il étai sec. Je tentais donc de le démouler mais je ne pouvais rien faire sans briser le moule. Du pommeau de mon épé, je brisais le masque en petits morceaux.

Elle pris le nouveau masque après m'avoir gratifié d'une tape dans le dos. Remerciements surement. Je la vis essayer le masque. Son visage disparut un instant sous la protection métallique. Il réapparut peu après tandis que l'objet métallique disparaissais dans sa cape. Maintenant son visage était de nouveau visible, dévoilant les yeux bleus profonds de ma supérieure. Maintenant que j'avais finit son masque je n'avais plus rien à faire. Je me retournais donc vers ca capitaine et, exécutant le mieux possible la garde à vous d'un militaire, je me tins droite devant elle et lui demandais.

D'autres ordres ?

En parlants, je sortais de ma prison de silence que j'aimais tant. Qu'elle douleur de décrocher ces deux mots de ma bouche. Toujours est il que j'avais toujours envie de me tenir au garde à vous comme sa. Intérieurement je riais.

-non ça ira... ne t'en fais pas je t'appellerai au moindre problème. quoi que j'ai une mission pour toi... sa t'intéresse!? et arrête de faire ce garde a vous tu m'agace...

Une mission. Comme m'avais conseillé de faire le lieutenant Daisuke la dernière fois. Je hochais la tête, signe de mon intérêt pour cette mission qu'elle qu'elle soit. Je stoppais net mon garde à vous et m'appuyais maintenant sur mon épée. Je sentis la bourrasque, le vent dans mes cheveux et dans ma longue queue de cheval. Il y avait quelqu'un dehors, ou quelque chose... Mais je me doutais que ce n'étais pas amical. Enfin c'était mon point de vue...
Ma chef regardait aussi dans la direction de la fenêtre par laquelle pénétrait le vent. Finalement elle retourna son visage neutre devant moi. Je sentais qu'elle me regardais mais je ne pouvais m'empêcher de scruter cette fenêtre. La curiosité commençais à m'envahir, je voulais savoir ce qu'il y avait derrière cette fenêtre.

Aria observa longuement la jeune fille. elle ne dit rien un long moment... voila surement l'une de ses première mission.>

<strong>-dis moi... sa te dirait d'aller foutre le bordel chez les Shiroi...</strong>


<i>un sourire effrayant s'afficha sur son visage... elle comptait en savoir bien plus sur les Shiroi... envoyant plusieurs personne foutre le monstre bordel dans cet endroit qui est leur territoire... cela promettait d'être follement amusant. surtout si elle y allait en tenu normal sans cape ni masque... personne ne saurait qui elle est vraiment. voila qui l'intéresse follement! elle veux y aller elle aussi mais bien sur personne ne le saura même pas Daisuke.</i>

Le bordel chez les Shiroi ? Je tournais la tête en quittant des yeux la fenêtre. Je regardais maintenant la chef, sur son visage se dessinait une petit sourire sadique et satisfait. ça c'était une bonne idée. Je m'empressais d'accepter en secouant la tête sans me presser. J'en avais envie moi, aller faire un petit carnage chez les Shiroi. De plus si mon chef était avec moi, je risquais de bien m'amuser. Je pris donc les lames qui me restaient en les nettoyant rapidement. Un coup de tissus dessus et c'était bon. Maintenant ma lanière était rangée et mon épée était sur mon épaule. J'étais prête à partir mettre la pagaille. Je ne pus m'empêcher de faire un sourire radieux à ma chef comme pour la remercier. Je voulais qu'elle sache à quel point j'étais heureuse d'aller détruites quelques Shirois. Je me préparait donc, j'étais à la sortie du moulin et attendais ma générale. On aurais dit un gamin à qui on avait proposé de nouveaux jouets.

Ma chef sorti du moulin en souriant. Elle ne s'était pas déguisée mais était pourtant méconnaissable. Si vous ne connaissiez pas son visage, vous ne pouviez pas deviner que c'était la chef des Kuroi qui se dressait en face de vous. Ses cheveux étaient même attachés ce qui découvrait complètement son visage et ses yeux bleu. Même ses yeux riaient maintenant. Elle devait être intérieurement morte de rire. Je la suivait en tachant de sembler le plus neutre possible ce qui était très dur. Je trouvais une sucette dans le fond de ma poche et la mis dans ma bouche histoire de faire passer le temps. Nous arrivâmes bientôt aux alentours du campement. Je ne tenais plus en place malgré le fait que j'essayais de ne pas le montrer. On pouvais apercevoir le campement Shiroi et les Shirois à l'intérieur. Le carnage que nous pouvions faire ! Ce serait passionnant ! Ma sucette était à moitié mangée et je voulais la garder pour le combat. Je me décidais donc à refouler mes envies de m'amuser et à redevenir aussi insensible que d'habitude. Maintenant j'étais prête à combattre, l'épée sur l'épaule. Je n'attendais que son commandement pour m'élancer avec elle et tuer ceux qui étaient en bas.

Nous étions rentrées dans le camps ennemi comme si nous en avions fait partie. Au moment ou l'alarme fut donnée Aria fonça dans le tas de Shiroi qui voulaient s'opposer à nous. Ses armes dans le vent elle tranchait tout sur son passage comme si il s'agissait de vulgaires marionnettes. Personne ne la reconnaissait. Sinon ils auraient surement fuis aux lieu de lui foncer dessus.
Elle s'éloignait un peu de moi avant de revenir en criant

-VENEZ DONC BANDE DE NULS! SASHA J'ESPÈRE QUE TU T'ÉCLATE! YAAAAAAHHHHHHHHHHOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUU!

De mon coté j'avais attendus qu'ils viennent à moi avant de commencer à les frapper. Lorsque la vague humaine arriva je la fauchais comme les blés, ils étaient trop nombreux pour être organisés. Maintenant je souriais en m'amusant à repeindre les alentours du sang de ceux qui tombaient sous ma lame. C'était un peu plus difficile pour moi de les tuer que mon chef et ils s'en rendirent compte, ils venaient donc plus dans ma direction. Ce qui m'offrais la possibilité de tuer encore un peu plus de monde. La sucette à la bouche je virevoltais sur les vivants et les morts afin de détruire le plus de vies possible. Au moins avec ce capitaine on savais s'amuser. Je me servais à peine de mon pouvoir, brulant seulement ceux qui s'approchaient à portée de main. Les autres étaient tout simplement découpés. C'était hallucinant le carnage que pouvaient faire deux personne dans un camps ennemis. Je regardais un instant ma chef pour lui lancer un remerciement silencieux.

Aria se rapprocha de moi pour me taper à l'arrière de la tête. Surement l'un des coups les plus violents que j'avais reçu depuis le début. Finalement elle fut écartée de moi par un adversaire qui l'envoya voler contre les tentes qu'elle détruit au passage. Je me retournais sans trop y prêter attention. Je m'inquiétais plus pour l'état de son adversaire une fois qu'elle l'aurais attrapé que pour elle. Je continuais donc à jouer tranquillement tout en faisant attention à ne pas trop me faire amocher. J'étais montée sur un petit monticule de cadavre et m'amusait à faire bruler les cheveux qui passaient. Je redescendis, jugeant ce jeux trop dangereux. Pourtant voir les petites flammes se déplacer dans tout le camps allumant parfois une tente, parfois d'autres cheveux, était très beau.
Au moment ou mes pieds touchèrent le sol, je remarquais que ma chef était revenue, couverte de sang. Elle était joliment repeinte d'une vive couleur rouge. Elle m'empêchais de me faire écraser par le nombre de Shiroi.
Je fredonnais une petite comptine tandis que mon arme dansait sur la mélodie. Au bout d'un moment le nombre de Shiroi commença à diminuer, a moins que ce soit mon imagination. Toujours est il que je continuais de voleter d'un corps à l'autre jusqu'au moment ou un coup de poing que je n'avais pas vu venir m'atteint au visage. Me faisant reculer et perdre ma sucette. Je la cherchais un instant mais elle avait été piétinée. Je regardais l'auteur de cette horreur avant de lui foncer dessus. Je m'arrangeais pour arriver devant ma cible. Un grand gaillard qui souriais content de lui. Je lui envoyais une de mes lames là ou sa fait mal. Tandis qu'il se pliait de douleur je lui sautais sur la tête qui s'enfonça dans le sol. Je continuais donc de combattre les ennemis un peu moins fréquents tout en continuant à l'écraser par terre. Je ne savais pas si il était mort ou pas mais il ne méritait pas de mourir dignement, le regard vers le ciel. Un Shiroi mort dans la nuit,le visage contre la terre, stupide. Un "homme de lumière" écrasé comme l'avait été ma sucette. Une mort qu'il méritait.

Elle nous avait tous coupé du monde avec un dôme de sable. Les fuyard se retournèrent contre nous. Ils ne leurs restait aucune chance de survie et ils le savaient. La chef de Kuroi souriait, avant de sortir sa deuxième arme qui servis tout de suite à découper les "rescapés". Elle en profita pour dire bien fort qu'il ne devait rester personne. En bon soldat je suivit son ordre et me mis à courir à l'intérieur du campement afin de finir ceux qui se cachaient. Maintenant je devais chercher les Shirois qui se terraient de peur de se faire descendre. Pourquoi se cacher ? De toute façons ils allaient y passer. J'avais néanmoins le sentiment qu'Aria me laissais une grande partie de ses "proies". Je profitais donc pour découper, écraser, blesser mortellement tout ceux qui passaient avant de revenir achever ceux qui tenaient encore debout. J'étais moins efficace que ma supérieure mais je constatais avec satisfaction que j'étais tout de même capable de faire gicler du sang sans trop me faire amocher. Ce qui était réconfortant. Je passais sur les tentes pour repérer les fuyards et les délogeais en écroulant les minces habitations. Du camps des Shirois il ne restais plus grand chose.

Tout avais été nettoyé. Mais après avoir tué il fallait... bruler. C'est donc avec joie que je mis feu aux tentes effondrées sur le sol. Maintenant notre petite ballade continuais. Nous étions deux randonneuses qui tuions tout ce qui se présentais à nous. Peu de temps après je vis que ma chef avait raison. Quelques Shirois accouraient vers les feux et... dans notre direction. Nous allions donc continuer à tuer, ce qui ne me posais aucun problème tant que je pouvais tenir debout. Ce qui était le cas. Nous étions donc reparties dans un nouveau massacre. C'était dommage, Aria venait juste de s'enlever une partie du sang qu'elle avait sur le corps et j'avais fait pareil même si je tuais un peu plus proprement. Nous arrivâmes bientôt en vue d'un nouveau camp. Allions nous foncer dans le tas comme la première fois ou bien changerions nous un peu en approchant d'une manière plus furtive ? C'était à ma capitaine de décider tandis que je me tenais le plus sagement possible dans son dos. je ne voulais pas paraître trop pressée.

La petite escouade de reconnaissance fut vite étalée par terre dans une grande flaque sanglante. Pourtant Aria n'avait dégainé son arme qu'au dernier moment. Elle finit par repartir en direction du campement comme si il n'y avait rien. Elle s'arrangeait pour juste tuer ceux qui en voulaient à sa vie. C'est à dire presque tout les soldats Shirois.

Sasha-chan... laissons quelques survivants pour qu'ils racontent ce qu'ils ont vu qu'en pense tu!?

Chan ? Pourquoi avait elle rajouté Chan ? Elle se moquais de moi ou s'était sa façon de me dire qu'elle appréciais mon travail ? Je n'en avais aucune idée et ne comptais pas le découvrir à tout prix. Je m'éloignais un peu de ma chef histoire d'avoir le droit à quelques ennemis moi aussi. L'avantage c'est que maintenant il y en avait juste assez pour qu'ils soient bien désorganisés mais pas assez pour m'écraser sous le nombre.
Je m'arrangeais donc, conformément à mes ordres, pour ne pas tuer tout le monde. Certains de mes adversaires avaient parfois le droit à seulement un membre en moins au lieu de perdre la tête. La seule qui semblait pouvoir retenir l'attention de ma chef plus d'un instant semblait être le capitaine des Shirois qui n'était ,malheureusement pour eux, pas présent en ce moment.
Le sol commençais à devenir rouge et je sentais que le contre-coup du combat contre Aria commençais à se faire sentir. Je me concentrais tout de même le plus possible. Si la fatigue commençais à se faire sentir, je ne la laisserai pas gagner du terrain et continuerais à rester digne des attentes de ma capitaine. Il ne fallait pas que je la déçoive et pour cela je me battrais tant que je le pourrais.

Pour une fois que j'avais l'autorisation de manger sans me faire reprendre. Je sortis donc un pain aux chocolat, le sortis de son emballage. Je mis le gâteau dans la mouche avant de mettre le papier dans la bouche de mon adversaire. Il faut toujours jeter son papier à la poubelle. Je continuais donc mon jeu mortel. Le pain au chocolat commençais à faire on effet, j'étais déjà un peu mieux. Je repartis de plus belle, découpant tout ce qui passait à ma portée. Dans le dernier camp il aurait fallu compter les morts, dans celui-ci il faudrait compter les blessés. En observant un peu, je me rendis compte que ma chef attirais beaucoup plus de gamins et de jeunes que moi. Voulaient ils se battre contre elle parce qu'elle avait une arme moins grosse ou parce qu'ils pensaient se voire couvrir de gloire en tuant celle qui semblait la plus forte. Car même sans son masque, on sentais qu'elle était la plus forte de nous deux. De mon coté j'avais l'avantage de la taille, je pouvais donc leur faucher une jambe ou deux sans être trop inquiétée.